Débat sur la croissance de la dette publique de la France

Débat sur la croissance de la dette publique de la France demandé par le Groupe parlementaire Les Républicains.

Le Rapporteur du budget du Sénat, Jean-François HUSSON indique que les dépenses courantes de l’État ont plombé les comptes publics depuis 2000.

Nous devons la vérité aux français. « Nous devons jouer collectif, partager les enjeux et nous repartir les taches. Si on est attaché à la réussite de son pays, nous avons un devoir et une exigence morale et politique ».

La majorité présidentielle a hérité d’un déficit public à 3,4 % du PIB en 2017 et l’a dégradé jusqu’à 5,5 % en 2023, avec une perspective de 6,1 % en 2024, voire 6,5 % en 2025

La responsabilité de la dégradation des comptes publics revient presque exclusivement à l’État : le déficit public entre 2017 et 2023 passe de 77 à 154 milliards d’euros.

Le déficit moyen de l’État est passé en moyenne de moins de 90 milliards d’euros dans les années 2010 à plus de 160 milliards d’euros par an depuis 2020, soit une hausse de 67 %.

Les causes : la baisse des recettes :

  • la TVA représentait 47,3 % des recettes de l’État en 2017, 27 % en 2023, soit 80,5 milliards d’euros de pertes de recettes en euros constants (sans baisse des dépenses) ;
  • la suppression de la taxe d’habitation (une réforme non financée)

Les causes :

  • les dépenses ont progressé en 7 ans plus qu’au cours des deux quinquennats précédents sans priorisation
  • La masse salariale représente 23,6 % des dépenses nettes de l’État
    Les dépenses de l’État dériveraient encore en 2024 malgré l’hypothèse illusoire d’une diminution des dépenses
    Manque de transparence : les crédits reportés gonflent les crédits ouverts en loi de finances

Christine Lavarde a évoqué la dette écologique, son montant et questionné sur son financement particulièrement le coût de la tonne Carbone

Partagez cet article :

Derniers articles