À la rencontre du Groupe Vitadis à Ville-le-Marclet

Rencontre avec Martial (PDG) et Françoise LIBERT, ainsi que les équipes du Groupe de Transport Vitadis à Ville le Marclet.

Une entreprise créée en 2001, qui compte aujourd’hui 42 collaborateurs, 30 poids lourds.

Les activités de l’entreprise : transport direct par les camions, affréteurs (faire travailler des sous-traitants), logistique.

En 2020, à cause de la crise de la COVID-19, Vitadis a perdu des parts de marché et retrouve seulement les niveaux de 2018. La crise de la Guerre en Ukraine et l’augmentation des coûts, notamment du gasoil (premier poste de charge de l’entreprise), entraîne de nouvelles complications dans la vie de l’entreprise en particulier comme dans le transport en général.

Autre complication : Malgré les accords NAO de janvier et mai (augmentation de salaire de 5% et 1%), les salariés de l’entreprise perdent chaque jour du pouvoir d’achat à cause de l’inflation. Ils réclament de la considération et d’être rémunérés à leur juste valeur. Ce que les époux Libert essaient de réaliser, mais la conjoncture actuelle ne le permet pas toujours. L’entreprise mise sur la Qualité de Vie au Travail mise en place depuis de nombreuses années et l’accompagnement des salariés en reconversion ( inaptitude, handicap,…) : dans les gènes et l’éthique de l’entreprise!

Le paquet mobilité produit un peu d’effets sur la concurrence étrangère mais cela reste encore fragile (contrôles). Il faut continuer d’agir pour restreindre le dumping social.

Une inquiétude sur l’avenir : la fin annoncée de l’utilisation de gasoil notamment pour les transporteurs. Mais de fait, quid des nouveaux véhicules ? Prix du « carburant » ? Prix du véhicule ? Maintenance ? Recyclage des batteries éventuelles ?

L’entreprise est signataire de la charte objectif CO2 depuis 2010 et renouvelée en 2019.

La transition écologique doit être réfléchie et adaptée à chacun des secteurs, réfléchir, être mesuré et travailler dans l’intérêt de tout le monde, et aussi poursuivre les recherches sur les biocarburants ( à partir d’algues par exemple)

Les entreprises de transports souhaiteraient pouvoir bénéficier d’un gasoil professionnel, avec un tarif bloqué sur l’année par exemple et la mise en place d’un « permis professionnel » Cela permettrait d’avoir une meilleure visibilité sur l’année en terme d’avitaillement et une meilleure répartition des charges ainsi qu’une sécurisation des emplois de chauffeurs dont le recrutement est difficile.

Sur le premier point particulièrement je serai force de proposition avec mes collègues au Sénat lors de l’examen du PLF 2023.

Une visite qui illustre « grandeur vécue » les difficultés rencontrées par le secteur et les efforts entrepris pour sa pérennité.

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