Ce matin, j’étais l’invité de l’émission « Bonjour Chez Vous » sur #PublicSenat.
Nous avons évoqué de nombreux sujets comme la protection des territoires face aux risques d’inondations. J’ai pu rappelé ce que j’avais mis en œuvre dans certaines communes, dont une dans mon canton, pour lutter contre les inondations. Aujourd’hui les délais d’instruction sont longs, il faut pouvoir être plus efficace, et laisser la main aux Maires, qui connaissent mieux que personne leur territoire et les aménagements à réaliser pour être efficace.
Également à l’ordre du jour, la visite d’Emmanuel Macron au Maroc et notamment la question migratoire.
Mais aussi le budget de la sécurité sociale avec la proposition du Ministre Kasbarian sur les jours de carence dans la fonction publique.
Nous avons aussi abordé l’actualité locale avec notamment la colère des agriculteurs : ils sont au bord de la rupture et nous devons impérativement les aider. La sur-transposition leur fait également énormément de mal et nous devons y mettre fin.
J’ai commenté positivement Une proposition de loi déposée par Antoine Lefèvre – Sénateur de l’Aisne, visant à perfectionner le cadre juridique de l’aide ponctuelle et bénévole apportée par les exploitants agricoles aux collectivités territoriales.
Enfin, sujet d’actualité au Sénat, nous avons longuement échangé sur les dépenses des collectivités locales et les économies que le Gouvernement entend leur imposer.
Les collectivités locales n’échapperont pas au besoin de participer à la réduction de la dette du Pays.
Mais j’ai souhaité rappeler que les collectivités locales représentent seulement 8% de l’endettement national. L’effort qui leur est demandé est disproportionné !
Nous devons améliorer la situation des collectivités locales, notamment les départements très impactés par les décisions gouvernementales de hausses des dépenses qui leur incombent sans concertation, et le dispositif budgétaire proposé par le Gouvernement.
Trouvons d’autres pistes d’économies, et soyons plus efficients et discriminants pour équilibrer un budget dans l’épure globale fixée par le gouvernement.