Représentant du Sénat au Conseil de surveillance de la société du canal Seine-Nord Europe, je suis très attaché au projet pour le développement économique local, et l’opportunité d’emplois pour les habitants de la zone notamment grâce aux plateformes de Peronne et Nesle.
À l’initiative de mon collègue Stéphane Demilly, nous avons fait un point d’étape du chantier avec le Président de Région Xavier BERTRAND, le Président du directoire de la société du Canal, Jérôme DEZOBRY et le directeur « Partenariats et Territoires », Pierre-Yves BIET et les parlementaires de la « zone géographique ».
Après un point sur le calendrier, les actions des « écureuils anti canal », les conséquences de l’arrêt du TA de Toulouse contre le projet autoroutier de l’A69.
J’ai sollicité que soit fait les points d’étape concernant :
– les acquisitions foncières
– le bilan actuel du programme Canal solidaire
(+ 137 000 h dans 57 marchés / 167 bénéficiaires – CDI ou CDD long / les gros volumes d’insertion arrivent entre 40 000 et 80 000 heures)
– Eau et demandes de la profession agricole pour les réserves aux fins d’irrigation avec réutilisation éventuelle des terres excavées.
Le Président Bertrand s’est félicité du soutien actif de l’Union Européenne ainsi que de l’Etat déconcentré en région et du Préfet de la Somme, référent du projet, nonobstant les 15 000 pages de l’autorisation environnementale soumis à l’enquête publique et les 200 pages de recommandations (!) auxquelles les maîtres d’œuvres et entreprises doivent se conformer.
Fédérer autour d’un projet national est une chance pour sa réussite et la mise en valeur de nos atouts ; c’est le signe de l’engagement des élus pour ancrer l’avenir de notre partie occidentale du Département de la Somme, soutenir le développement économique et participer à la décarbonation des transports.
