Cérémonie du dévoilement de la plaque en hommage aux Harkis, ayant séjourné à la Citadelle d’Amiens de 1962 à 1965 en présence du Directeur de Cabinet du Prefet, des élus d’Amiens et des parlementaires ou leurs représentants et du Conseil Départemental et hommage aux soldats français musulmans nés en Algérie au pied du monument aux morts place Foch.
En présence des associations de défense des droits des familles de Harkis, d’un public nombreux, cette plaque rend hommage à ces soldats français, à leurs familles qui ont été indignement accueillis sur le sol métropolitain et qui ont connu des conditions de vie difficiles pendant ces années.
Je partage ce que Moussa Abdellatif écrit: « 60 ans après l’exode qui les a désignés traitres à leur patrie il est plus que temps d’ouvrir droit à réparation non pas seulement en termes de préjudices matériels moraux mais en les réintégrant définitivement dans leur identité de citoyens français non pas dans le cadre de démarches individuelles mais dans le cadre d’une loi assise sur le droit du sol qui s’attache à leur patrie la terre d’Algérie terre de France en tant que témoins vivants de la participation de leur ascendance à la grande histoire de France. Cette journée du 25 septembre instituée par le Président de la république Jacques Chirac en 2001 atteindra, alors, son but le plus précieux à savoir la reconnaissance de la Nation à l’endroit de tous ses enfants réunis dans le giron d’une France réconciliée avec elle même ne reniant pas son passé. Car comme l’a écrit le général De Gaule « une nation qui renie son passé est une nation qui perd son âme. » »