Climat et Résilience : transition bas-carbone et le respect des engagements internationaux ou l’écologie cosmétique

L’ambition élyséenne de juin 2020 était de réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030 par rapport à 1990. Dans les faits, loin d’associer les Français à la transition écologique, le projet de loi fleuve et punitif voté par l’Assemblée Nationale ne permettait pas de remplir cet objectif. Les sénateurs du groupe Les Républicains se sont donc appliqués à rendre ce projet de loi plus réaliste, plus juste et plus équilibré.

Des dispositions plus ambitieuses que celles du texte initial ont donc été votées par les sénateurs et retenues dans la dernière version du texte afin de :

  • Garantir la souveraineté énergétique de la France et promouvoir des énergies décarbonées notamment en conditionnant l’arrêt de tout réacteur nucléaire à la sécurité d’approvisionnement et à la réduction des émissions de CO2 ;
  • Accompagner les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) à la mise en place d’un prêt à taux zéro pour financer l’acquisition de véhicules peu polluants de moins de 2,6 tonnes ;
  • Rénover les bâtiments les plus énergivores en garantissant un reste à charge minimal pour les ménages les plus modestes et un accompagnement agréé et compétent pour tous ;
  • Recueillir l’avis du maire sur l’implantation des éoliennes du sénateur Édouard Courtial
  • Limiter les écotaxes aux seules régions qui subissent l’impact du report de la circulation de poids lourds et qui le souhaitent ;
  • Mettre en place une trajectoire de lutte contre l’artificialisation des sols qui tienne compte des spécificités locales et des enjeux des territoires ruraux.

L’écologie cosmétique n’est pas la solution pour engager notre pays dans la transition énergétique que tous les Français appellent de leurs vœux. A l’écoute des territoires, les sénateurs se sont ainsi attachés à des dispositions concrètes, sérieuses et pragmatiques pour l’écologie.

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