Je me suis rendu à la Maison d’Arrêt d’Amiens afin d’y rencontrer M. Tete MENSAH-ASSIAKOLEY, directeur et les équipes travaillant au sein de la prison et de visiter les installations et différents quartiers, de comprendre le parcours des détenus, le travail d’accompagnement mis en place pour chacun d’entre eux avec le SPIP * et les différents partenaires associatifs.
Environ 200 personnes travaillent dans cet établissement, en gestion publique, créé en 1906.
Nous avons pu échanger sur différentes perspectives : amélioration des conditions de détention, augmentation du nombre de places, mieux sécuriser les habitations proches de la maison d’arrêt afin de garantir une plus grande tranquillité aux riverains.
*Les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) sont des services déconcentrés à l’échelle départementale de l’administration pénitentiaire française chargés d’assurer le contrôle et le suivi des personnes placées sous main de justice en milieu ouvert ainsi qu’en milieu fermé. Les SPIP contribuent à la prévention de la récidive et favorisent la réinsertion des personnes condamnées en concourant à l’individualisation des peines privatives de liberté et à la préparation des décisions de justice à caractère pénal[1].
La présence d’une unité de soin psychiatrique (SMPR) et somatique avec un plateau technique et de personnels médicaux et infirmiers affectés apportent un environnement sanitaire dont les effets sont indéniablement positifs pour un parcours de réinsertion accepté et favorable.
Une visite enrichissante qui va me permettre d’en échanger avec mes collègues parlementaires au Sénat et de soutenir les besoins budgétaires lors des PLF à venir pour la réhabilitation des locaux plus particulièrement et de confronter les observations et analyses de la situation locale a l’aune du riche travail sénatorial réalisé, dont celui de Jean-René Lecerf, ancien Sénateur et Président du Conseil départemental du Nord.
