Non aux fermetures de classes dans le Département de la Somme

Le lundi 5 février 2024, Laurent Somon, Sénateur de la Somme, a participé à une réunion relative à la présentation de la carte scolaire du département de la Somme, en présence de Monsieur le Préfet, Monsieur le Recteur de l’académie, Madame la Secrétaire générale d’académie, de Monsieur l’Inspecteur d’Académie, Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale de la Somme et de plusieurs élus du territoire.

Depuis des années, la question de l’école est au centre des débats nationaux avec notamment pour leitmotiv : faire que nos écoles soient performantes pour dispenser les meilleurs enseignements à nos élèves. Avec les derniers résultats PISA, nous étions en droit d’espérer des améliorations en termes de moyens d’encadrement dans la Somme. Cependant, lors de cette réunion de présentation les élus ont pu entrevoir la future carte scolaire qui ne répond ni aux enjeux de demain, ni aux besoins d’accompagnement des élèves. Au total, il y a en projet 58 fermetures de classes, pour seulement 12 ouvertures de classes.

Une fois de plus, nous sommes loin du compte ! Pour le Département de la Somme alors que nous avons besoin de stabilité et d’enseignants au plus près des élèves, année après année, les classes ferment rendant les effectifs plus conséquents dans les classes restantes ce qui impacte grandement la qualité des enseignements.

Qui plus est, les classes ferment, sans concertation avec les élus locaux, départementaux et nationaux, et parfois même pire, contre l’avis des Maires.

À l’occasion de cette réunion, Laurent Somon a donc souhaité s’exprimer afin de démontrer tout l’intérêt de ne plus fermer des classes dans les écoles de la Somme :

  • On réduit apparemment l’écart en Seconde alors que les résultats nationaux sont en baisse, mais dans le même temps les résultats en 4ème sont dégradés ;
  • Les résultats en 6ème après le dédoublement des REP+ qui sont plutôt en amélioration, démontrent tout l’intérêt qu’aurait eu la mise en place de ce dispositif à l’échelle du Département (et non des fermetures), comme Laurent Somon l’a demandé au Président de la République en novembre 2018 (sans résultat !) ;
  • La France est 23ème au classement PISA ce qui est inacceptable ;
  • La convention de ruralité signée dans la Somme en 2018 n’est pas respectée (demande de réunions régulières pour suivre l’évolution, les projets, et tenir compte des résultats locaux et de l’avis des Maires pour les cartes scolaires à venir…) ;
  • Même si la moyenne est de 6,7 enseignants pour 100 élèves nous devrions nous appuyer sur les résultats par type d’écoles et par secteur afin de déterminer les besoins en termes d’enseignants. Avec un taux d’encadrement plus important (donc d’enseignants), nous pourrions ainsi mieux lutter contre le harcèlement scolaire ;
  • Pour tenter de remonter au classement PISA nous devrions revenir au redoublement lorsque cela est nécessaire, revoir les programmes et je me réjouis de l’introduction des manuels labellisés. Allons-nous enfin revenir aux fondamentaux en enseignant prioritairement les bases de l’apprentissage ;
  •  Lorsque nous sommes face à des situations particulières et complexes, travaillons à faire que la carte scolaire respecte les remontées de terrain des élus notamment au niveau de l’accompagnement des élèves en difficulté (AESH – troubles « dys ») ;
  • Il faut impérativement remettre sur le même pied d’égalité l’ensemble des lycées dont les lycées professionnels qui dispensent des enseignements de qualité et qui forment des jeunes notamment sur des métiers en tension comme le secteur de la restauration et les métiers du vivant sans que cette filière soit un choix par défaut en permettant la mobilité des élèves.

Laurent Somon, Sénateur de la Somme, estime que le compte n’y est toujours pas et considère que nous devons impérativement toutes et tous se mobiliser pour faire de notre école nationale un fleuron de notre république. Il est du devoir des élus locaux et nationaux de porter une voix soudée pour demander l’arrêt complet du démantèlement des écoles de la Somme.

Il est urgent de réclamer un moratoire sur les fermetures de classes dans la Somme. Il est également urgent de revaloriser le métier d’enseignant et d’enseigner prioritairement aux jeunes les matières principales, les savoirs de base afin de redonner aux uns et aux autres, ainsi qu’aux parents, confiance en l’école et leur avenir.

L’école étant une priorité nationale, il est plus urgent d’investir sur l’enseignement en maternelle, élémentaire, collège et lycée, plutôt que de verser des chèques pour réparer des cafetières ou repriser des chaussettes qui vont en outre mobiliser une armée de fonctionnaires et nécessiter pléthore de démarches administratives.

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