#QAG : Tension sur les assurances pour les collectivités locales

Au Sénat, en Somme, les maires et élus locaux expriment de plus en plus un sentiment de lassitude voire de désespoir avec corollaire le nombre important de démission. 

Le Gouvernement doit entendre que tout devient trop compliqué, trop difficile ; amputés des moyens que nécessiteraient leurs compétences, qui elles-mêmes se réduisent, « tout ce qui hier était simple devient inaccessible. ». La liste des difficultés que les maires rencontrent est longue, et une nouvelle surgit avec prégnance, celle de contracter une assurance susceptible de les protéger. 

Face à la hausse de la sinistralité, je regrette que les primes d’assurances et les cotisations flambent. Les uns reçoivent des courriers de résiliation pure et simple dès le 1er janvier 2024, les autres pourtant reconnus en état de catastrophe naturelle, peinent encore des années plus tard à obtenir réparation, d’autres encore, à la suite des émeutes de juin, voient des franchises passer de 1500 à 2 millions d’euros en cas de dommage. Alors que les risques se multiplient, dégradations volontaires, émeutes, cambriolages, inondations, rétractation gonflement des argiles et autres risques climatiques…, les communes, en Somme, en France, se trouvent de plus en plus démunies pour protéger leurs biens.

Dans la recherche même d’une assurance susceptible de les protéger, les compagnies, dont le nombre ne cesse de réduire, leur font faux bond (non-réponse aux appels d’offre, des tarifs prohibitifs).

Je déplore que certaines communes se retrouvent désormais sans assurance, ce qui les laissent seules face au risque. SANS assurance, elles ne peuvent bénéficier du régime de catastrophe naturelle. On imagine les conséquences financières en cas de sinistre grave. C’est une situation difficilement acceptable par les maires et qui contribue à leur découragement dans l’exercice de leur fonction toujours plus stressante. Rien n’a évolué. Les maires, notamment les maires des plus petites communes, attendent un réel soutien de l’État, ou n’auront-ils d’autres choix que d’abandonner ! Je me demande s’il ne restera aux communes qu’à se vouer aux saints pour les protéger !

https://videos.senat.fr/video.4101139_653904a060de5?timecode=1650000

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