Ce matin à Bernaville aux côtés des parents d’élèves de l’école l’encre et la plume pour l’opération école morte. Les parents d’élèves ont obstrué les portes d’accès dans l’attente de la rencontre d’une délégation avec l’inspectrice départementale qui devait la recevoir.
Ce mouvement que je soutiens veut sensibiliser les autorités académiques sur le besoin de moyens pour les écoles maternelles et primaires du département qui enregistre parmi les plus mauvais résultats aux tests au niveau national qui lui même est dégradé dans la classement PISA au niveau des pays de l’OCDE.
L’éducation et les moyens alloués à l’enseignement doivent être la priorité des politiques prioritaires.
Il en va de la formation des jeunes et leur épanouissement, il en va de l’avenir de notre pays qui aura de plus en plus besoin de jeunes formés.
Cette formation commence par les fondations : l’école primaire
La ruralité comme l’ecole touchée par une baisse démographique ne peut accepter que des moyennes statistiques soient la seule boussole de la répartition des moyens; l’ecole mérite une véritable adéquation entre besoins et moyens.
Adapter la répartition de ces derniers aux territoires, à la composition sociale, à la proportion d’enfants en difficulté ou en décrochage, aux besoins d’accompagnement des enfants « dis », à la géographie et les déplacements.
Arrêtons de fermer des classes , donnons plus de chance à nos jeunes; pas d’économie sur le dos des écoles rurales.
Gardons nos classes, préservons nos chances !
