Mardi après-midi au Ministère de l’Intérieur nous poursuivons notre engagement avec ma collègue sénatrice Alexandra Borchio-Fontimp pour défendre les familles des victimes d’accidents de la route, comme celle de Thibault Desjardins à Amiens, afin de réclamer notamment l’effectivité des peines pour les auteurs d’homicide routier et un meilleur accompagnement des familles.
Reçus par la générale de Gendarmerie Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, le colonel François-Xavier Lesueur, conseiller Gendarmerie du ministre de l’Intérieur.
A nos propositions figurant dans la PPL que nous avons co-signée s’opposent l’apparente impossibilité d’intégrer celles-ci à la proposition de loi de notre collègue député Anne Brugnera qui devrait être enrichie des propositions du gouvernement suite au comité interministériel à la sécurité routière présidée par Mme la première ministre cet été.
La qualification, demain, « d’homicide routier », ce qui reste encore aujourd’hui un homicide involontaire sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants ne saurait complètement satisfaire les demandes des familles éprouvées. Elle réclament aussi une écoute et un accompagnement plus important dans ces circonstances, des instructions plus courtes, une effectivité minimale des peines prononcées et prévues par la loi, ….
Motivés à poursuivre notre soutien aux familles des victimes nous avons sollicité de pouvoir rencontrer le garde des sceaux pour envisager toutes les pistes permettant de répondre à leurs légitimes interrogations et à leurs demandes de réparation face aux préjudices subis.