Ce soir en présence de la représentante de Xavier Bertrand, Pdt du Conseil régional, de mes collègues conseillères départementales Valérie Devaux, France Fongueuse et du conseiller Jean-Jacques Stoter, de la vice-présidente Françoise Desmaret, de l’agence d’El Région pour El langue Picarde, du directeur Olivier Engelaere, de Paul Éric Decle, vice-président au tourisme d’Amiens métropole, j’ai assisté à la cérémonie du prix de littérature en Picard dans la maison de Jules Verne.
J’aurai pu dire « Une langue différente est une vision de la vie différente »comme l’exprimait Federico Fellini.
Car « L’avantage qu’elles ont sur les autres, c’est qu’elles permettent un enracinement socio-affectif et socio-culturel indispensable »(Évelyne Charmieux, professeure à l’école normale de Toulouse).
Elle exprime et illustre l’histoire locale, le patrimoine, les légendes, la vie d’hier.
Alors le Picard est elle une Langue morte? Non, comme les langues régionales, elle enrichit notre culture, révèle nos racines et celles de l’évolution de notre langue française.
La langue Picarde, comme les langues régionales sont parfois en veille mais toujours d’éveil, comme nous le cultivons par exemple dans le territoire Nord- Picardie avec les déambulations avec Laurent Devisme ou les représentations avec le Tas de sable, Ché panses vertes auprès de tous les publics scolaires et adultes.
Pour conclure comme j’aurai pu demarrer ajouter qu’ine fo point laisser engeler l’art linguistique et Que tu souais Picard ou flahut, mi bernavilois ou ti Berghien, j’armercie mes collègues d’ech Nor De cool, Bocquet Éric, ou d’éch poiyi basque Max Brisson qui ont contribué à la reconnaissance du Picard comme langue régionale au même titre que le flamand occidental ou l’Occitan.
Vive le Picard et vive la Picardie !